Légendes et mystères
entre Périgord et Gascogne
Après "C'était le temps des loups" et "C'était le chemin des bois", Jean-Paul Auriac revient avec un nouvel ouvrage de témoignages.
Pendant plus de 35 ans, il a recueilli la mémoire des anciens dans tout l’ouest de l’Occitanie. Curieusement, certains des récits entendus aux veillées avaient été transmis de bouche à oreille
pendant des siècles, et dans le secret des fermes, on avait conservé certaines pratiques bien antérieures au christianisme, en particulier autour des sources et de la forêt.
Il y avait toujours la peur du loup, jamais très loin, et celle du loup-garou, mais aussi la crainte de « l’herbe des fées » qui fait perdre celui qui a le malheur de la piétiner.
Les plus anciennes légendes comportent des codes, des symboles de l’ancienne religion, qui sont étrangement proches des rituels encore utilisés par les communautés autochtones des différentes parties du monde. Depuis une dizaine d’années, l’auteur rencontre donc régulièrement les anciens des autres continents grâce au Worldwide Indigenous Science Network. Certains de ces échanges sont relatés dans l’ouvrage.
C'était le temps des loups
« C’était le temps des loups » a connu un grand succès depuis sa parution en 2007, car il était l’aboutissement de 30 ans de rencontres avec les anciens du Périgord, leurs témoignages étant étayés par de nombreux documents d’archives. Une seconde édition a donc été nécessaire, mais elle est déjà épuisée.
L’auteur a décidé de réaliser un document remanié, avec toujours les récits des anciens, mais aussi les nouveaux témoignages recueillis, le retour du loup en vallée de l’Isle en 2015 et l’histoire du lébérou qui hantait les collines de St.-Cyprien.
Mais surtout les aventures les plus rocambolesques de nos grands-parents sont cette fois-ci en français et... en occitan. Jean-Paul Auriac souhaitait ainsi rendre hommage à tous ceux qu’il a rencontrés au cours de ces années.
Le nouveau « Temps des loups » sera présenté lors de la félibrée à St-Cyprien, le 30 juin et le 1er juillet 2018.
Le boulanger de Plaisance
Comme toutes les vies, celle d’Alphonse a été ponctuée de joies et de peines, d’angoisses et de satisfactions, mais il faut dire qu’en cette première moitié du XXe siècle, les événements ont modifié bien des destins même à Plaisance, en Périgord.
Héritier de la boulangerie familiale par le décès d’un frère aîné victime de la guerre de 14-18, il prend la place de son père à la tête du commerce et lui succède même dans ses fonctions d’adjoint au maire. Mais la gestion municipale n’est pas de tout repos surtout lorsqu’on se trouve confronté à l’arrivée des évacués alsaciens, l’occupation nazie et les actions d’un maquis dont fait partie son gendre.
L’alternance des modes d’écriture permet à l’auteure de donner plus de profondeur à des personnages qui se racontent, pensent, parlent, évoluent sous le regard d’un narrateur qui les a plongés dans l’atmosphère lourde d’une époque qui a marqué notre histoire.
Bribes d’un passé heureux, fugitives images de paradis perdus...
«Une odeur de pain chaud» c’est tout un programme de sensations liées à une enfance en Périgord dans les années 50.
Mais Annie Herguido dépasse la simple évocation de ses souvenirs pour enrichir ce nouvel ouvrage d’annotations historiques, de réflexions sur la littérature, le temps, la religion, et de jeux d’écritures alternant récit, descriptions ou sobres touches impressionnistes.
Un ouvrage généreux, tendre et gourmand, dans lequel on se plait à découvrir ou à retrouver des objets familiers, des recettes locales, et des fêtes traditionnelles, autant d’éléments riches en histoire et en émotion.
Article de Suzannne Boireau-Tartarat dans le magazine Famosa de juin 2016.
Près de 40 ans d’enseignement avec une moyenne de 100 élèves chaque année : les voilà mes 4000.
Des générations de jeunes se sont succédé avec leurs passions, leurs phobies, leurs débordements, leur vitalité communicative. Et au milieu, une prof qui leur a appris à parler, à écrire, chanter, jouer, vivre la langue espagnole en classe et ailleurs.
Une aventure passionnante et pleine de rebondissements.
Avec la sincérité et la simplicité qui la caractérisent, Annie Herguido nous livre ici ses souvenirs de prof, des meilleurs jusqu’aux plus douloureux.
On découvre un enseignement qu’elle voulait vivant, fait de théâtre et de musique, et en marge des manuels scolaires. Grâce à cette passionnée, on visite l’Espagne et l’Argentine, on découvre ou redécouvre Lorca, Neruda, Gaudí... Et au fil des descriptions et des anecdotes, on voyage également dans le temps et on se surprend à penser à l’élève que l’on a été.
Publié en juin 2014
Format : 15X21
176 pages
Isbn : 979-10-93712-01-7
(OUVRAGE ÉPUISÉ)